The End

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septembre 2007

Le pessimisme

Le pessimisme était le fer de lance de Mathieu. Il adorait les idées sombres et le désespoir. Peut-être espèrait-il que tout ne fut pas aussi noir qu'il aimait le prétendre. Le problème c'est que l'odeur putride des cadavres tendait à vouloir lui prouver le contraire. Des dizaines d'années plus tard, les marécages, remplis de morts chariés par les marées, empestaient toujours autant. C'était insupportable. On avait encore des masques, mais depuis le temps, leur utilité était devenue négligeable. Enlisé dans quarante centimètres d'un mélange de boue, d'algues et d'organes, (...)